La compréhension mutuelle contribue à l’amitié entre les peuples (Voyage le long de ? la Ceinture et la Route ?)

Au cours de notre interview au Kenya, Ni Hao (bonjour) et Xie Xie (merci) étaient des expressions en chinois que nous avons entendues le plus souvent parmi les habitants locaux tous les jours. Du personnel de l’aéroport aux fonctionnaires du gouvernement, en passant par l’équipage du chemin de fer Mombasa-Nairobi, apprendre le chinois et parler chinois sont à la mode.

La langue est un vecteur de la culture, mais aussi un pont permettant aux peuples de différents pays de se comprendre. Selon Xiao Shan, directrice chinoise de l’Institut Confucius de l’Université de Nairobi, ces dernières années, au fur et à mesure du développement constant des échanges économiques, commerciaux, humains et culturels entre la Chine et le Kenya, les Kenyans ont une demande croissante en termes d’apprentissage du chinois. En plus de l’enseignement régulier pour un dipl?me de chinois, l’Institut Confucius a également proposé des cours de formation spécialisés en langue chinoise à l’intention des dizaines de milliers d’employés venant de l’aéroport, de la douane, du Bureau de l’immigration et du ministère des Affaires étrangères du Kenya.

? J’aime ton semis vigoureux au printemps, j’aime tes fruits dorés en automne, j’aime ton tempérament de pin vert, j’aime ton caractère de fleur du prunier rouge… ? Vêtue d’une robe rouge, Hilda Zuma, étudiante de l’Institut Confucius, répétait la chanson baptisée ? Je t’aime, la Chine ? dans la salle de l’Institut Confucius. Son chant impeccable a attiré beaucoup d’auditeurs.

L’amitié étroite entre les peuples repose sur la compréhension mutuelle. Lukaka Jacob, qui a appris le chinois depuis de nombreuses années, est plus particulièrement fasciné par la culture traditionnelle chinoise marquée par son étendue et sa profondeur. ? Plus j’apprends le chinois, plus j’aime la culture chinoise. ?

Harrison Kidman, chef de train de la ligne ferroviaire Mombasa-Nairobi, avait appris le chinois à l’Université normale du Shandong en Chine. Après son retour, il a participé à la formation organisée par la Compagnie du chemin de fer Mombasa-Nairobi pour devenir un chef de train. M. Kidman a déclaré que la coopération amicale entre le Kenya et la Chine était mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant. Les investissements d’entreprises chinoises au Kenya ont créé beaucoup d’opportunités d’emploi. Ce chef de train a pleine de confiance en son développement dans le futur, et attend les perspectives de la construction de ? la Ceinture et la Route ? en Afrique. D’après lui, depuis de nombreuses années, les Africains possèdent toujours un rêve, c’est-à-dire que les lignes ferroviaires desservent tous les pays africains. A l’heure actuelle, l’initiative ? la Ceinture et la Route ? permet à ce rêve de devenir une réalité.

Lors de sa participation au Forum de ? la Ceinture et la Route ? pour la coopération internationale l’année dernière, le président kenyan Uhuru Kenyatta a déclaré que la coopération réciproque sur le plan économique et le respect mutuel en termes de politique constituaient les bases importantes de la coopération entre le Kenya et la Chine. Persévérant dans le principe dit ? sincérité, pragmatisme, amitié et franchise ? dans la coopération sino-africaine, la Chine a offert ses aides et soutiens sans imposer aucune condition politique. Raphael Tuju, secrétaire général du Jubilé, parti au pouvoir du Kenya, a souligné avec un profond sentiment dans son interview : ? La coopération économique et commerciale entre la Chine et le Kenya est tout à fait égale, mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant. Tandis que les prêts et les aides de certains pays occidentaux sont toujours assortis de conditions préalables. Celles-ci sont souvent séparées des réalités du développement des pays africains, provoquent ainsi des conflits culturels et conceptuels. ?

La compréhension sur la Chine est suivie d’une reconnaissance de la voie chinoise. ? La Chine a tracé une voie unique de développement. ? M. Tuju nous a déclaré que le Parti Jubilé était en train de renforcer ses échanges avec le Parti communiste chinois (PCC) pour apprendre l’expérience du PCC en ce qui concerne la gouvernance du pays.

Le secrétaire de Raphael Tuju, Chris Kubia, nous a confié : ? Je vais apprendre le chinois à l’Institut Confucius le mois prochain. Nous avons maintenant de plus en plus d’échanges avec la Chine et je dois ma?triser le chinois plus t?t que mes collègues. ?

(Le Quotidien du Peuple, page 3 de l’édition du 18 mai 2018

Journaliste : Liu Zhonghua)

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