¡¾C¨¦l¨¦bration des quarante ans de R¨¦forme et d¡¯Ouverture¡¿Travailler d¡¯arrache-pied sur ? la Ceinture et la Route ? : gardiens des champs enracin¨¦s en Afrique

[Source]    Centre des m¨¦dias de la Soci¨¦t¨¦ de radiodiffusion du Jiangsu [Time]    2018-07-04 09:19:28 
 

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Introduction

Produite conjointement par le D¨¦partement de la communication du Comit¨¦ du Parti communiste chinois (PCC) pour la province du Jiangsu, la Soci¨¦t¨¦ de radiodiffusion du Jiangsu (JSBC), la Commission du d¨¦veloppement et de la r¨¦forme du Jiangsu et le Bureau des affaires ¨¦trang¨¨res du Jiangsu, l¡¯¨¦mission Travailler d¡¯arrache-pied sur ? la Ceinture et la Route ? r¨¦alis¨¦e par le Centre des m¨¦dias de la JSBC s¡¯est officiellement diffus¨¦e le 21 juin. Il s¡¯agit d¡¯une production transnationale de grande ampleur. Aujourd¡¯hui nous ferons connaissance de quelques gardiens des champs enracin¨¦s sur le plateau africain. Ils viennent de l¡¯Universit¨¦ agricole de Nanjing (NAU). Pendant des d¨¦cennies, les experts de la NAU sont arriv¨¦s les uns apr¨¨s les autres sur le continent africain, en apportant au peuple africain les technologies de production agricole les plus avanc¨¦es de Chine. En arrosant les fleurs de l¡¯amiti¨¦ sino-africaine ¨¤ l¡¯aide de leur ing¨¦niosit¨¦, ils ont vu les meilleures ann¨¦es de leur vie s¡¯¨¦panouir au bord de l¡¯Oc¨¦an indien.


Nakuru au Kenya

Arriv¨¦ au Kenya en novembre 1997, Liu Gaoqiong n¡¯aurait jamais pu imaginer qu¡¯il travaillerait pendant plus de 20 ans dans ce pays.

Li Yuan, arriv¨¦ au Kenya en septembre 2013 pour travailler ¨¤ l¡¯Institut Confucius, un tout premier Institut Confucius du monde sp¨¦cialis¨¦ dans l¡¯agriculture.

Selon Li Yuan, directeur de l¡¯Institut Confucius de l¡¯Universit¨¦ Egerton au Kenya, la coop¨¦ration entre la NAU et l¡¯Universit¨¦ Egerton a d¨¦but¨¦ en 1995. D¨¨s lors, quelque 100 experts chinois ont ¨¦t¨¦ envoy¨¦s dans le cadre de cette coop¨¦ration. Les serres install¨¦es dans l¡¯Institut sont tr¨¨s courantes en Chine, alors qu¡¯il s¡¯agit encore d¡¯une nouveaut¨¦ au Kenya.

Liu Gaoqiong est professeur ¨¤ la NAU. A son arriv¨¦e au Kenya, les cadres et les techniciens de haut niveau dans les fermes ¨¦taient tous europ¨¦ens, tandis que les petits agriculteurs n¡¯utilisaient que des technologies assez arri¨¦r¨¦es, sans parler de technologie moderne. Des cours concernant la gestion des serres et la biotechnologie n¡¯¨¦taient pas encore disponibles au Kenya ¨¤ l¡¯¨¦poque. C¡¯¨¦tait l¡¯¨¦quipe de Liu Gaoqiong qui a propos¨¦ les cours du genre pour la premi¨¨re fois.

Quand Liu Gaoqiong est arriv¨¦ au Kenya, il a apport¨¦ deux kits de serre et a fait construire un Centre de coop¨¦ration sino-kenyane sur la technologie jardini¨¨re, o¨´ sont plant¨¦es des tomates. L¡¯influence ¨¦tait telle que m¨ºme le pr¨¦sident kenyan est venu : ? Cela pousse vraiment bien ici ! Si nous, les Kenyans, peuvent tous avoir acc¨¨s ¨¤ cette technologie, nous pourrons r¨¦ussir ¨¤ ¨¦liminer la pauvret¨¦. ? Cette phrase semblait attribuer une mission ¨¤ Liu Gaoqiong.

Si on visite la campagne kenyane aujourd¡¯hui, on pourra voir de nombreuses serres en plastique. Les agriculteurs peuvent en profiter pour gagner des centaines de milliers de shillings par an, ¨¤ l¡¯¨¦quivalent de dizaines de milliers de yuans. Liu Gaoqiong se souvient toujours de la derni¨¨re visite au Kenya du Premier ministre chinois Li Keqiang, qui a d¨¦cid¨¦ d¡¯aider le pays ¨¤ construire un laboratoire de biologie mol¨¦culaire.

Un laboratoire de biologie mol¨¦culaire a besoin de nombreux ¨¦quipements hauts de gamme, lesquels doivent ¨ºtre import¨¦s de Chine. Les douanes kenyanes n¡¯acceptent aucun document ¨¦lectronique, donc, tous les documents doivent ¨ºtre r¨¦imprim¨¦s. A cause de ce chass¨¦-crois¨¦ de d¨¦marches, le d¨¦douanement qui peut ¨ºtre r¨¦alis¨¦ en une semaine en Chine, a tra?n¨¦ un an au Kenya.

Cependant, l¡¯? horaire kenyan ? n¡¯est pas une excuse de relache, mais demande une planification anticip¨¦e. La pr¨¦paration compl¨¨te permet de surmonter ais¨¦ment de nombreuses difficult¨¦s.

Beaucoup de gens ont demand¨¦ ¨¤ Liu Gaoqiong pourquoi il pouvait tenir si longtemps au Kenya. Selon Liu Gaoqiong, s¡¯il a pu s¡¯enraciner dans ce pays, c¡¯est parce qu¡¯il voulait, ¨¤ travers leurs efforts, offrir des technologies et former des talents n¨¦cessaires pour le d¨¦veloppement agricole local, afin de contribuer au d¨¦veloppement de l¡¯Afrique.

Pendant cette vingtaine d¡¯ann¨¦es, la NAU a organis¨¦ 25 ateliers de formation ¨¤ l¡¯intention de plus de 2 000 techniciens agricoles, et a form¨¦ 41 masters et docteurs pour les pays d¡¯Afrique de l¡¯Est. Les ¨¦l¨¨ves de la NAU sont dispers¨¦s partout au Kenya.

Joshua Otieno Ogweno, directeur kenyan de l¡¯Institut Confucius de l¡¯Universit¨¦ Egerton au Kenya, a confi¨¦ avec ¨¦motion : ? Notre programme de formation agricole s¡¯est transform¨¦ d¡¯une toute petite classe en une organisation r¨¦gionale en Afrique. Ces r¨¦sultats sont ¨¦troitement li¨¦s au soutien de la Chine, plus particuli¨¨rement du Jiangsu. ?

Li Yuan nous a dit avec fiert¨¦ que l¡¯Universit¨¦ Egerton, class¨¦e en deuxi¨¨me place au Kenya, ¨¦tait une universit¨¦ publique de renomm¨¦e. Selon lui, les ¨¦tudiants sont tr¨¨s motiv¨¦s pour apprendre le chinois. En outre, chaque ann¨¦e, l¡¯universit¨¦ s¨¦lectionne 15 ¨¤ 20 ¨¦tudiants de l¡¯Institut Confucius et les envoie ¨¤ la NAU pour participer ¨¤ une colonie de vacances d¡¯¨¦t¨¦.

Yang Zhiguo, enseignant de chinois ¨¤ l¡¯Institut Confucius de l¡¯Universit¨¦ Egerton, a dit que ces visites en Chine permettaient aux ¨¦tudiants de d¨¦couvrir sur place la culture chinoise aussi ancienne que splendide, mais ¨¦galement une Chine innovante tr¨¨s moderne et pleine de vitalit¨¦.

Kamau Margaret Waithira, ¨¦tudiante ¨¤ l¡¯Universit¨¦ Egerton au Kenya, a dit en chinois : ? Je ne m¡¯attendais jamais ¨¤ ce que l¡¯apprentissage du chinois me permettait tant d¡¯opportunit¨¦s. Par exemple, j¡¯ai particip¨¦ ¨¤ une colonie de vacances d¡¯¨¦t¨¦ et ¨¤ la comp¨¦tition kenyane du Concours ¡®Passerelle vers le chinois¡¯. ?

Les talents form¨¦s par cette universit¨¦ connaissent ¨¤ la fois le chinois et les technologies agricoles. De ce fait, le gouvernement local esp¨¨re que cette formation professionnelle et technique pourra ¨ºtre int¨¦gr¨¦e dans sa planification du d¨¦veloppement agricole.

A l¡¯heure actuelle, la NAU a ¨¦tabli sept antennes d¡¯enseignement de langue chinoise au Kenya. Chaque antenne n¡¯a qu¡¯un enseignant accr¨¦dit¨¦. Ces enseignants y travaillent seul depuis bien des ann¨¦es et assument personnellement toutes les taches d¡¯enseignement.

Chen Juanqiu est enseignante de chinois ¨¤ l¡¯Institut Confucius de l¡¯Universit¨¦ Egerton. L¡¯antenne d¡¯enseignement o¨´ elle travaille se situe dans la prairie. Elle admire souvent le lever et le coucher du soleil, toute seule.

Selon Zhou Zhenyan, enseignante-b¨¦n¨¦vole de chinois ¨¤ l¡¯Institut Confucius de l¡¯Universit¨¦ Egerton au Kenya, les installations mat¨¦rielles du Kenya ne sont pas aussi bonnes que celles en Chine. Depuis des ann¨¦es, les experts et les enseignants qui venaient en aide ont consacr¨¦ leurs meilleures ann¨¦es au Kenya. Ils l¡¯ont fait pour un souhait commun, c¡¯est-¨¤-dire, allumer le r¨ºve de d¨¦veloppement de l¡¯Afrique par leurs propres efforts.

Quant ¨¤ Liu Gaoqiong, ayant men¨¦ une coop¨¦ration avec les Africains pendant plus de 20 ans, il pense que pour transmettre l¡¯amiti¨¦ entre les peuples chinois et africain, il nous faut une coop¨¦ration pragmatique et un d¨¦vouement d¨¦sint¨¦ress¨¦.

Li Yuan croit qu¡¯ils assument la mission confi¨¦e par les deux pays. Par cons¨¦quent, il leur faut garder davantage ¨¤ l¡¯esprit la mission de diffuser la langue et la culture chinoises et d¡¯introduire les derni¨¨res et meilleures technologies agricoles sur cette terre fertile.

Actuellement, la province du Jiangsu a ¨¦tabli 33 Instituts Confucius ¨¤ l¡¯¨¦tranger, avec des programmes d¡¯¨¦change couvrant non seulement la langue et la culture, mais aussi la m¨¦decine traditionnelle chinoise, le commerce, le tourisme et les technologies agricoles, entre autres.

? Ayant arros¨¦ du c?ur et du sang, n¡¯ayons qu¡¯un seul v?u au moment o¨´ se l¨¨ve le vent : nous prenons une poign¨¦e de terre dans la main pour ressentir le sol parfum¨¦ du plateau ¨¦quatorial. ? Ecoutez, voici la voix de l¡¯¨¦quipe d¡¯assistance au Kenya de la NAU.

(Centre des m¨¦dias de la JSBC, journalistes : Xuan Zegang, Yang Erxi et He Fei)

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